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Dans le cadre de la dynamique générale, le membre du cercle Kano s’impose de parvenir à une analyse la plus pertinente possible des interrogations sur les ambitions culturelles de l’environnement judo d’aujourd’hui, la forme d’engagement à œuvrer pour le développement intellectuel, philosophique et spirituel de notre discipline et enfin les freins aux avancées émancipatrices, afin d’élaborer des propositions concrètes au service de notre collectif et du monde judo en général.

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Aucun judoka ne peut vivre par lui seul son activité sans oublier que la valeur première intangible est la valeur de l’autre.

Les acteurs du Cercle Kano aujourd’hui sont les héritiers des valeurs et principes de Jigoro KANO et de ceux qui de génération en génération les ont partagés et fertilisés.

Nous sommes héritiers de la tradition qui leur a été transmise. Nous nous inscrivons donc dans un processus de transmission, véritable pont entre le passé et l’avenir. Nous travaillons ici et maintenant, riches de notre tradition et animés d’une volonté prospective à tisser un canevas utile au progrès de notre culture pour traiter tout thème de réflexion à la lumière de nos valeurs.

Ce qui caractérise le membre du Cercle Kano dans être judoka, c’est l’ouverture d’esprit, condition préalable à toute analyse d’une question. Il est à l’écoute des autres, des problèmes éthiques, des évéments nationaux ou internationaux.

Sa capacité de travail s’accompagne de lucidité et de tolérance. Soucieux d’exemplarité faite de bon sens et de discernement, il se veut porteur d’une éthique altruiste.

Il est conscient de sa responsabilité dans ce qui est mais aussi dans ce qui sera. Il est avant tout pénétré d’humanisme et pour lui l’humain demeure au centre de toute préoccupation.

Le monde culturel judo qu’il veut contribuer à bâtir est celui où le vivre ensemble est le vivre tous ensemble.

C’est défendre ce qui inclut et intègre, dans le respect du judoka et de sa différence. C’est favoriser toute valorisation de l’autre considéré comme une personne autonome reconnue libre et égale en dignité et en droit à toutes les autres.

Les judokas sont interdépendants, la solidarité a toute sa place dans le lien volontaire assumé qui relie chacun au reste de notre mouvement impliquant un dévouement réciproque.

Il est concerné par tout ce qui se passe dans le monde judo. L’adhérent au Cercle Kano témoigne d’une vision volontariste car il croit en un judoka maître de son devenir parce que convaincu de l’amélioration de la dimension humaine en chacun.

La créativité répond à un devoir : celui d’innover, d’inventer des solutions aux problématiques du contenu de la culture judo de notre temps.

Le progrès de la culture judo s’inscrit donc dans la démarche du monde judo vers la mise en œuvre de solutions avisées qui permettent à chacun de trouver la confiance en soi, l’accomplissement auquel il aspire et qui soit compatible avec celui des autres.

La conception humaniste du progrès et de l’utopie culturelle suppose la certitude en la perfectibilité du judoka tous grades confondus.

Cette conception optimiste refuse la résignation, la soumission à un ordre inéluctable et considère la femme ou l’homme judoka comme un être libre en capacité de faire ses propres choix. Œuvrer au progrès, à l’amélioration de la société comme l’a souhaité Jigoro KANO c’est cultiver l’utopie lumineuse de générosité et de sagesse universelle « Entraide et prospérité mutuelle ».